A trop avoir peur de la mort, elle finira par nous tuer

 

Nous vivons aujourd’hui dans une société totalement aseptisée, contrôlée où le risque n’est plus accepté. A tel point qu’il qu’il est insupportable qu’un avion ait 1h de retard à cause de la météo, il est insupportable qu’un train soit en retard même s’il y a 50 cm de neige sur les voies. Notre société ne supporte aucun perturbateur et encore moins s’il est d’origine naturel car cela remet en cause notre toute puissance humaine sur la nature. Notre vision progressiste du monde nous fait croire que tout est maitrisable, que la technologie peut tout résoudre et nous avons fini par croire que la MORT était aussi quelque chose de maitrisable. L’espérance de vie bat des records repoussant la mort aussi loin que possible.

Et si jamais la mort arrive par accident, il faut alors forcément un coupable, un responsable, cela en est même devenue maladif comme si la mort n’était pas acceptable en tant que tel, on ne peut lus mourir par malchance, par bêtise, par mégarde, par incompétence ou quoi que soit d’autre que par mort naturelle. Pour toutes les autres causes il faut une justification rationnelle , un dysfonctionnement fonctionnel ou humain.

Alors comme personne n’a envie d’être responsable de la mort d’autrui, on se couvre, on se protège, on se décharge, on s’assure, on se protège, on active le principe de précaution, on ne prend pas de risque, on légifère…..
Et petit à petit par peur de la mort, parce qu’on n’accepte pas qu’un virus inconnu défie notre médecine d’habitude si protectrice, on accepte sous couvert de la sacro-sainte sécurité que nos libertés s’effacent, on n’arrête de vivre.
Afin que nos dirigeants dorment sur leur deux oreilles, pour être certain qu’ils ont tout mis en oeuvre pour protéger la population de ce virus, ils entravent nos libertés d’aller et venir, de nous réunir, de partager des moments de joie, de convivialité, de rire etc…. Alors à force de limiter le risque de mort lié au virus, les gens meurent de solitude, de tristesse, les conséquences psychologiques sont désastreuses, les souffrances multiples et surtout invisibles pour le plus grand nombre, mais l’honneur des politiques est sauf.